mardi 8 novembre 2022

Encina Reales à Lucena 20.2 kms


Hier, j’avais prévu d’aller manger dans un restau un peu chicos, mais il ne commençait le service qu’à 21 heures, ce qui est tard pour un peregrino dont le réveil sonne à sept heures, alors je suis allé dîner, vers huit heures, dans un de ces restaurants dans lesquels il n’est pas possible de s’entendre tant il y a de bruit ; le bar est inaccessible tellement il y a du monde qui consomme debout, la télé retransmet un match de la ligua, mais on ne peut profiter que de l’image, car le son est couvert par les aboiements du bar. J’ai mesuré par curiosité les décibels dans la salle : 87 décibels ! Ceci dit, je suis peut-être maso, mais cette ambiance ne me gêne pas. Je m’y sens même bien , mais qu’on ne me demande pas pourquoi ! Peut-être que pour moi l’Espagne a été trop synonyme de vacances et de soleil.

Cette nuit, à l’albergue, il y avait également un couple de Hollandais ; la soixantaine, assez transparents ; nous n’avons pas eu d’autres échanges que : « il n’y a plus de papier dans les toilettes » ! Alors, ils sont allés en acheter. Ce matin, ils se sont levés plus tôt que moi, mais ils ont dû s’arrêter boire un café avant de quitter la ville, car je ne les ai pas dépassés. Ceux-là, très corrects, seront néanmoins faciles à oublier. Joachim, que j’ai rencontré avant-hier, lui, fait partie de ces gens que l’on n’oublie pas. J’ajouterai son visage à tous les autres, très nombreux, que j’ai connus sur mes différents chemins. Malheureusement, on ne peut pas garder des relations durables avec chacune des rencontres. 

Départ vers huit heures, le soleil est au rendez-vous. Toujours le même paysage qui, même s’il est beau, à force devient un peu lassant ; des oliviers à perte de vue sur des collines et derrière ces collines d’autres collines couvertes d’oliviers.

Beaucoup de coups de fusil à droite et à gauche, tout près, de moi. C’est dimanche, jour de chasse. Ici, on chasse les perdrix rouges qui se posent en haut des oliviers. Les chiens, tout petits, les font s’envoler et pour les chasseurs, c'est comme du ball-trap.

Un peu plus loin, j’ai été obligé de déchausser pour traverser un gué. Il y avait 20 cm d’eau sur plusieurs mètres ; d’habitude, il y a des plots pour les pèlerins ; mais là rien.

L’étape n’est pas très longue, une vingtaine de km environ et 4 km avant d’atteindre Lucena, on traverse une très grande zone commerciale où il ne manque aucune des grandes enseignes automobiles ou de l’ameublement. 

J’aurais préféré trouver un supermarché pour refaire mon stock, car il est à zéro, c’est aujourd’hui dimanche et quand je partirai demain matin, les magasins ne seront pas ouverts.

Demain sera un autre jour. 






















Ça fait rêver !







Des macaronis, j’étais affamé 


M
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