mardi 8 novembre 2022

Antequera à Villanueva de Algaidas 25 kms

 4173 habitants


Hier soir j’étais fourbu ! 15 kms d’étape avec un dénivelé pas possible, puis au moins 5 kms dans la ville pour visiter quelques-uns de ses joyaux, notamment les dolmens (remarquables) et la citadelle.

Au dîner, j’ai encore flashé pour un solomillo  de bœuf. J’ai eu droit au chipito, mais je n’ai pas eu le choix : c’était  Patcharan ou patcharan. Je mesure la différence entre les villes touristiques et celles qui ne le sont pas !

Enfin ce matin ce sont des choses plus sérieuses qui commencent : 25 km vers Villanueva de Algaidas. 

C’est la troisième albergue que je fais depuis mon départ et toutes étaient top ! Ici, à Antequera , elle est accolée à l’église au même titre que la sacristie, alors hier, avant de m’endormir, j’ai eu droit aux chants religieux jusque vers minuit ; ceci dit ce n’était pas désagréable ; il y a eu aussi à un certain moment une odeur d’encens, j’imagine que le prêtre devait être en train de secouer l’encensoir. J’avais fait la connaissance du prêtre à mon arrivée ; c’est lui qui m’a installé. ‘. Chaque jour est plein de choses comme celle-là !

Nuit assez moyenne ; réveillé plusieurs fois, et pas toujours facile de retrouver le sommeil, peut-être que j’avais trop dormi la nuit précédente.

Au départ, le ciel n’a pas encore choisi sa couleur ; il est partagé entre le gris et le bleu, j’espère que ça va pencher du bon côté ! C’est pas gagné, car la météo annonçait un ciel un peu couvert.

Pour toutes ces premières étapes, je n’ai rien réservé. Je savais que dans les villes que je traversais, si l’albergue, compte tenu de la saison, était fermée, il y aurait au moins un petit hôtel sur Booking pour passer la nuit ;  aujourd’hui,  c’est un peu différent, la ville n’est pas grande, si l’albergue est fermée, je ne suis pas certain de trouver un hôtel. Dans ces cas-là, on marche un peu la boule au ventre, nous disant s'il n’y a rien d’ouvert, je dors où ? Ça vous gâche un peu l’étape et on a tendance à activer le pas pour arriver assez tôt.

Étape assez tristounette, pas seulement pour le soleil qui n’a pas daigné montrer le bout de son nez, mais surtout par les paysages un peu monotones : oliveraies à droite et à gauche.

À l’arrivée, un peu compliqué de trouver le gîte. Internet me dit que les clés sont à retirer au bar Pedro. Un autochtone m’y conduit en voiture ; Pedro me dit que ce n’est plus lui qui a les clés, il faut s’adresser à la policia local. Je leur téléphone et 5 minutes après 2 policiers m’apportent les clés ; ils n’avaient pas mis le gyrophare !

Voilà une journée quelconque d’un pèlerin quelconque !

Demain sera un autre jour !



Chipito de Patcharan

















Pause café 













Borne de la Légion romaine

Photos de l’albergue du jour




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