Hier soir, dîner dans un restaurant typique espagnol ; avec ses consommateurs au bar qui ne savent pas parler, sans crier, la télé grand écran qui diffuse les matchs de foot et les décors d’un autre temps. À la fin du repas, l’aubergiste n’a pas manqué de m’apporter les bouteilles pour que je me serve un verre de chopito.
Seul dans l’albergue ; d’après le registre les passages, j’ai vu que cette période, il passe un ou deux pèlerins par jour. Hier, il y avait une française ; c’est raté !🥲
Auberge, très propre, avec une dizaine de couchages et tout le nécessaire pour cuisiner, laver et sécher son linge.
Beaucoup d’oliviers sur le début du parcours ; dans la plupart des vergers la récolte a été faite, mais il y a encore quelques attardés. Espérons que l’année a été bonne, et qu’ainsi le prix de l’huile d’olive pour baisser !
Violente pente en sortant de la Ville. Aujourd’hui, il faut monter à 1000 m d’altitude. Ensuite ça devrait être plus cool !
Ce matin, le soleil boude un peu, il n’apparaîtra pas avant 11 heures, quand je serai au sommet. C’est le moment où je traverse le parc naturel d’Antiquera. Il y a quelques animaux en liberté ; des bêtes de belles tailles. Ça me rappelle une aventure que j’avais connue un petit peu plus loin ; c’était en Estrémadure.
Un sentier de mule pour redescendre. Il ne faut pas quitter ses pieds des yeux.
Arrivée vers 13 heures à Antiquera. J’avais pressé le pas pour disposer de l’après-midi pour visiter la ville. Une ville chargée d’histoire qui a vu passer un grand nombre de civilisations, depuis l’homme préhistorique qui y a construit des dolmens 6000 ans avant notre ère, puis les Romains et ensuite les Maures chassés à la Reconquista.
Visite au pas de course d’une ville qui mériterait que l’on y passe 2 à 3 jours.
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